Allant Droit A L'Envers
Etroit, l'etau lassant croit,
Déploie ses maux sur mon moi,
Et noie l'echo de ma voix,
Ce pourquoi ...
Je pars loin du monde qui m'abîme.
Je pars où mon monde s'illumine.
Je m'enfuis, allant vers tout l'envers de ce que je vois,
A l'endroit où l'envers est plus près de ce que je crois.
J'y noie l'étau là sans voies,
Le poids des maux de cette croix,
Déploie l' "EGO" de mon moi,
Sans de quoi !
Je pars loin du monde qui m'abîme.
Je pars où mon monde s'illumine.
Je m'enfuis, allant vers tout l'envers de ce que je vois,
A l'endroit où l'envers est plus près de ce que je crois.
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Gaïa
Kells
Miroir obscur de notre monde qui s'effondre ...
Témoin d'un mal qui nous inonde ...
Comment vivre dans un monde déperdu ?
Comment vivre ? Gaïa se meurt ...
Des rêves en trêve aux plaies profondes
Qui nous plombent,
Fenêtre ouverte sur un monde qui succombe !
Comment vivre dans un monde déperdu ?
Comment vivre ? Gaïa se meurt ...
Comment survivre si le monde est faille ?
Comment subsister, Gaïa ?
Comment vivre si le monde est perdu ?
Comment vivre ? si Gaïa meurt ...
Comment vivre ?
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Halluciné
Kells
Le long des trottoirs, hallucinée ...
Comme j'espère de l'air !
Et tous ces visages contaminés
Où se perd un ère !
Un monde en serre, errant sans vie.
Une atmosphère mise en suspens.
Le long des trottoirs, hallucinés ...
Comme l'azur s'enterre !
Au fond de mes rêves, en oppressée,
Seule, se pleure une ère.
Le monde s'enterre, traînant sans vie !
Et l'atmosphère reste en suspens.
En asphyxie, en aveuglés, se tuent nos traces !
L'arme de survie s'affaire et s'efface ...
J'espère de l'air ...
J'espère de l'ère !
Ce monde m'enserre, errant sans vie !
Et l'atmosphère crise en suspens !
Le long des trottoirs, halluciner ...
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E-mobile
Kells
Toute seule sur un banc,
Témoin du monde dans lequel je vis.
Le vent souffle doucement,
Mais ne me souffle pas celle que je suis.
Et j'entends le bruit dehors,
Brouillon d'une ville si lointaine ...
Et je erre, perds le fil, dans un monde figé, e-mobile.
Un instant, le temps s'arrête.
Un instant, je suis là sans être, un instant ...
Je me lève lentement,
Rejoins la foule d'anonymes qui défilent.
J'avance machinalement.
La tête ailleurs, sans direction précise
Et j'entends les gens dehors,
Qui courent à en perdre haleine ...
Refrain
Puis je sens la pluie dehors
Qui me ramène à moi-même ...
Je m'éveille figurine, dans ce monde figé, e-mobile.
Pas le temps pour qu'ils s'arrêtent
Pour ces gens, je suis là sans être.
Et j'attends ... qu'on m'entende !
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Miroir
Kells
J'ai senti tes pas frôler la rue,
Vu s'ouvrir les bruits de ta venue.
Ailleurs depuis,
Parfois bien plus près d'ici,
Sans corps en vie,
Mais l'image en sursis.
De l'autre côté du miroir (x2)
J'ai touché l'odeur d'un air connu,
J'ai embrassé l'ombre du revenu,
Parti sans quitter
L'air dont ma vie s'emplit.
Parti !
Depuis la mort en vit
De l'autre côté du miroir (x2)
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A L'Aube
Kells
Pas dormir ...
Regarder la nuit blanchir ...
Me recueillir
Avant le silence infini ...
I will be crying if you go !
A l'aube ...
I will be crying if you ...
I will be crying if you go !
A l'aube ...
A l'aube ...
M'endormir ...
Oublier ce qu'est souffrir ...
Dans un soupir,
M'enfuir ...
Forcer le silence infini ...
Memento quia pulvis es
A l'aube
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L'Ombre
Kells
Comme prise au piège de la glace,
Je ne peux plus refaire surface ...
L'ombre où je rêve d'étoiles n'est jamais que nuit.
L'ombre où je crève dévoile pour voler le cri.
Comme mise en chaînes dans ce gouffre,
Je ne peux plus reprendre mon souffle ...
L'ombre où je rêve d'étoiles n'est jamais que nuit.
L'ombre où je crève dévoile pour voler le cri.
Prison de verre,
Sombre et froide,
Où mon pan de rêve
Vole en éclats.
L'ombre où je rêve d'étoiles n'est jamais que nuit.
L'ombre où je crève dévoile pour voler le cri.
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Etat D'Arme
Kells
Brimée, Tourmentée,
Brisée, Torturée.
Trop de mots qui lassent.
Trop de maux qui blessent.
Fuir, loin de cet état d'arme.
Fuir sans le moindre état d'âme.
Prier, Implorer.
Crier, Supplier.
Qu'on dépose les larmes.
Sans que la guerre cesse !
Fuir, loin de cet état d'arme.
Fuir sans le moindre état d'âme.
Et haine ... HAINE
Fuir, loin de cet état d'arme.
Fuir sans le moindre état d'âme.
Fuir car tranchante est là l'âme.
Fuir avant qu'on ne verse des armes.
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LA SPHERE
L’eau s’exhale de l’antre du cerbère,
Au bout de leurs lèvres se crève un peu de mystère
S’éthèrent, amères, des complaintes éphémères.
Chaque étreinte dépose un arrière goût de mort!
Sonder la Sphère
De l’impudeur.
Sonder la Sphère
Qui enivre.
Sabrer l’enfer
Où l’immonde tue la candeur.
Les poupées dans leurs maisons de verre
Derrière les fenêtres, les danses marient la poussière
S’affairent, en serfs, à vendre leurs chimères.
Monte, monte, monte, elle va toucher le fond !
Sonder la Sphère
De l’impudeur.
Sonder la Sphère
Qui enivre.
Sabrer l’enfer
Où l’immonde tue la candeur.
Mes sœurs ont fardé l'horreur !
Délie-toi, délie-toi !
L’âme est vile,
Relève-toi, relève-toi !
Mains subtiles,
Enlève-moi, Enlève-moi !
Gains serviles…
De cet autre qui me passe !
Sonder la Sphère
De l’impudeur.
Sonder la Sphère
Qui enivre.
Sabrer l’enfer
Où l’immonde tue la candeur.